Aujourd’hui, nous avons le plaisir de recueillir le témoignage de Pierre Moulin de Provence nature Services, spécialiste en aménagement et en entretien de jardin dans le Vaucluse
Pierre, présentez-nous votre entreprise
PM : Provence Nature Services a vu le jour en 2008, née d’une envie profonde de travailler en extérieur et d’être au contact du végétal. J’avais ce besoin de faire un métier qui me permette de résoudre concrètement les problèmes et contraintes de mes clients, de les aider à améliorer leur cadre de vie.
Étant originaire d’Avignon, j’ai naturellement choisi de développer mon activité sur ce territoire que je connais et que j’aime. La vie en Provence, ce climat merveilleux et ce soleil généreux correspondent parfaitement à ma vision du paysagisme.
Dès le départ, ma philosophie était de créer et aménager des jardins de tous types, mais surtout personnalisables. Chaque client a sa situation particulière, son mode de vie, ses contraintes… Mon rôle, c’est de concevoir un espace qui lui ressemble vraiment et qui répond à ses besoins spécifiques.
En tant que paysagiste, quels sont les principaux défis que vous rencontrez ?
PM : Le plus grand défi, c’est que la nature ne se met pas à l’heure de nos plannings. La météo peut transformer une journée prévue pour planter ou terrasser en véritable casse-tête logistique. À cela s’ajoutent les délais serrés, les périodes de forte saisonnalité où tout le monde veut son jardin prêt en même temps, et la coordination des équipes et des prestataires. Il faut jongler avec tout ça, garder une vision d’ensemble et veiller à ce que chaque détail soit respecté.
Qu’est-ce qui rend votre métier passionnant, mais exigeant ?
PM : C’est un métier où on transforme une idée en un lieu de vie, tangible et vivant. Voir un jardin prendre forme sous ses yeux, c’est une vraie récompense. Mais c’est aussi exigeant car chaque projet est unique : il faut composer avec le terrain, les contraintes techniques, les attentes du client, et orchestrer tout cela sans fausse note.
Avant Techtime, comment faisiez-vous ?
PM : Avant, c’était un mélange de feuilles volantes, d’appels téléphoniques de dernière minute et de tableurs qui finissaient toujours par être dépassés. Résultat : perte de temps, malentendus, et beaucoup d’énergie dépensée pour recoller les morceaux.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de passer au digital ?
PM : L’envie de simplifier, d’avoir une vision claire et partagée, et surtout de gagner du temps. Avec Techtime, tout est regroupé, accessible, et mes équipes savent exactement quoi faire, quand et où. Ça a apporté une vraie sérénité dans l’organisation.
Comment vous l’utilisez au quotidien ?
PM : On l’utilise pour le planning, le pointage et surtout le suivi des chantiers. Chaque membre de l’équipe sait en un coup d’œil ce qu’il a à faire, et je peux suivre l’avancement en temps réel. Plus besoin de courir après l’info, elle est déjà là.
Quels bénéfices avez-vous observés ?
PM : Gain de temps énorme, meilleure communication avec l’équipe, et un suivi beaucoup plus précis des chantiers. Les imprévus existent toujours, mais on les gère beaucoup plus rapidement.
Avez-vous une anecdote avant/après l’usage de Techtime ?
PM : Avant Techtime, il n’était pas rare qu’une équipe arrive sur un chantier avec du retard ou sans toutes les infos. Une fois, une équipe avait planté au mauvais endroit car les plans n’avaient pas été mis à jour à temps… Depuis Techtime, ces erreurs se sont envolées. On travaille tous sur la même version de l’info.
Seriez-vous prêt à recommander Techtime à un confrère et si oui pourquoi ?
PM : Oui. Et je lui dirais que c’est un vrai gain de sérénité : moins de stress, moins de coups de fil à gérer dans l’urgence, et plus de temps à consacrer au cœur du métier, la création.
Comment voyez-vous l’évolution ces prochaines années ?
PM : Dans les prochaines années, j’imagine Provence Nature Services continuer à évoluer vers des projets toujours plus ambitieux et respectueux de l’environnement, avec une vraie place donnée aux solutions durables. Mais je vois aussi la technologie prendre une dimension nouvelle grâce à l’intelligence artificielle.
Avec l’arrivée d’IA comme GPT, Claude ou Gemini intégrées à Techtime, on pourra automatiser une partie des tâches chronophages : planification, saisies automatiques des heures et des matériaux, rapports journaliers récapitulés sans que chacun ait à passer une heure derrière son écran. Ce sera comme avoir un assistant invisible qui allège la paperasse et libère du temps pour l’essentiel : être sur le terrain, créer et accompagner les clients.
L’IA ne remplacera pas l’œil ni la sensibilité du paysagiste, mais elle deviendra un vrai bras droit pour l’organisation et le pilotage. Et c’est ce duo, l’humain et la technologie qui, à mon avis, va transformer notre manière de travailler dans les prochaines années.